Dans cette exposition, intitulée « D’abord la mer », c’est le bleu à perte de vue. Ma couleur préférée, celle de Matisse, de Faustine. Le bleu horizon. Le bleu des flots. Le bleu de l’ailleurs. Nécessaire comme jamais après des mois à contempler de chez nous l’immeuble d’en face. Pour reprendre les mots de l’artiste, c’est « la mer comme horizon, la mer comme infini, la mer comme une porte de sortie ». Celle qui apaise, libère, vide les esprits. Faustine offre à chacun.e par ses toiles ensoleillées un moment pour s’évader, sans bouger. L’opportunité de prendre un temps simplement pour contempler la nature, comme nous le faisons au bord de l’eau, un moment pour retrouver nos sensations estivales, celles qu’on attend toute l’année. L’odeur du monoï et de la crème solaire.