18 mars 2021

Salut, ça va ?

Écrit par Juliette Mantelet

  Le temps d’un expresso

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L

a thérapie est à la mode. Entre le mouvement #jassumelapsy sur les réseaux et la série En Thérapie sur Arte, on parle de plus en plus de santé mentale. Le fait d’aller voir un.e psy se normalise, écrit Agathe Hocquet dans sa newsletter pour Louie Media. Et si vous n’avez pas forcément le temps ou l’envie de regarder les trente-cinq épisodes de la série d’Olivier Nakache et Éric Toledano, le podcast Salut, ça va ?, est une autre bonne manière de s’immerger dans le sujet. Même le nom me plaît. Cessons de nous poser cette question par habitude sans vraiment s’intéresser à la réponse, écoutons-nous les un.e.s les autres, et nous-mêmes également, semble-t-il nous souffler.

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Ce que j’aime particulièrement dans ce podcast, c’est sa douceur. Pensé comme une conversation, un échange de questions et de réponses, il vulgarise ce milieu sans termes techniques ou complications scientifiques, avec spontanéité. Son objectif : « lutter contre les préjugés et les idées reçues sur la santé mentale ». Il est mené par Léa, créatrice de contenus plus connue sous le nom de Je Ne Suis pas Joli (on salue d’ailleurs l’emploi positif et bénéfique de sa notoriété pour mettre en lumière un sujet aussi important que la santé mentale), néophyte comme les auditeur.ice.s, et de Mathilde, une jeune psychologue. Mathilde, c’est la pro qui apporte des faits et des théories, remet en contexte, se sert de son expérience, de ses études et de ses lectures. Elles sont amies, et discutent toutes les deux de sujets comme l’anxiété, la charge mentale, la jalousie, le sommeil. Des sujets demandés par les auditeur.ice.s, notamment sur le compte Instagram du podcast.

 

 
 
 
 
 
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Le format est court, une vingtaine de minutes, facile à écouter. Chaque lundi sort un nouvel épisode que j’écoute pour me réveiller et bien démarrer la semaine. Chacun des épisodes aborde un sujet précis et tente de redéfinir les termes fréquemment entendus, notamment sur les réseaux sociaux, mais pas toujours bien compris, et surtout souvent utilisés à contre-emploi, et de questionner surtout ce que l’on croit savoir sur les pathologies du moment.

« L’hypersensibilité n’est pas un état. Ça ne te définit pas dans ton caractère pour toujours, ce n’est pas quelque chose d’irréversible ». 

En tout cas, c’est sûr, la prochaine fois que je vais voir un.e psy, j’assume !


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Dans ce podcast, un peu comme sur Nous Fomo, on trouve beaucoup de bienveillance, de solidarité, on se reconnaît et on se sent moins seul.e.s. Un domaine, pourtant technique, devient accessible à tous. C’est le podcast à envoyer à des ami.e.s à qui l’on veut du bien.

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Une première étape, qui ne remplace pas une thérapie, mais qui aide à un peu mieux se comprendre. On perçoit également qu’à différents degrés, bien sûr, on pourrait toutes et tous gagner à consulter un.e psy, à évoquer nos petits et nos gros problèmes. Que dans notre monde compliqué, on devrait tous et toutes penser à plus soigner notre santé mentale. Je cite cette phrase de Mathilde, extraite de mon épisode préféré, Clichés et idées reçues, pourtant toute simple, mais qui m’a produit un vrai déclic. « Des fois on a un rhume, on va voir son médecin et ça passe. C’est un peu pareil avec les psychologues, des fois on a juste besoin d’être écouté, juste une fois ». Cet épisode est dédié à tous les préjugés qui gravitent autour du simple fait de voir un.e psy. Non une thérapie ne dure pas forcément des années, non nos ami.e.s ne peuvent pas faire office de psys, non un.e psy ne se contente pas de dire « hmm hmm » ou de rapporter tout à notre enfance… Mais il donne aussi les clefs pour choisir le ou la bonne psy, celui ou celle en qui on peut avoir confiance. Un épisode qui fonctionne à merveille, puisqu’à la fin de ce dernier, j’étais à deux doigts de contacter Mathilde pour un rendez-vous. En tout cas, c’est sûr, la prochaine fois que je vais voir un.e psy, j’assume ! Parce que, comme l’écrit Agathe Hocquet dans sa newsletter pour Louie Media intitulée très justement Je peux pas, j’ai psy :

« Il n’y a pas les fous d’un côté et les gens normaux de l’autre, on peut avoir un trouble psy sans que ça nous définisse (…) et aller voir un·e psy peut arriver à tout le monde »

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Juliette Mantelet

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